Qu'est-ce qu'une Marmite Norvégienne (MN) ? Voir la fiche qui explique l'essentiel ici (clic)
Nouveau : Recettes et astuces des ami(e)s du blog : livret téléchargeable ici
- Brochure "militante" pour faire connaître la MN : ici (en construction)

En cas de pb avec le.com :
marmite-norvegienne.com =

http://www.marmite-norvegienne.blogspot.fr Ne pas tenir compte de l'annonce "ce site n'est pas sécurisé" c'est juste que je n'arrive pas à faire la manip pour appliquer le https !

mardi 3 janvier 2012

Une petite sélection de blogs en français...

édit. 03/2014 : puisque c'est une des pages les plus consultées du blog, je vous suggère de consulter aussi mes pages Facebook et Scoop.it  où je recense des liens externes et nouveautés autour de la Marmite Norvégienne. 
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où il est question de marmites norvégiennes "home made"...

- De très bonnes explications dans cet article qui n'a pas pris une ride !

La boîte de cuisson sans énergie : écologique, économique et pratique

- Une Marmite réalisée à partir d'une caisse de vin en bois ici :

Toi aussi construis : ta marmite norvégienne

extrait : "...ma construction perso. Je voulais, tout comme la cage à poules construite il y a quelques temps, n'utiliser que des matériaux "recyclés", sans rien acheter. Bref, que de la récup'. J'ai donc cherché à en faire le "moins possible" en partant d"un caisson existant qui soit à la fois assez grand pour accueillir une marmite ou casserole de grande contenance mais aussi un "modèle pas trop encombrant pour pouvoir l'emporter dans notre petit camion aménagé. J'ai donc opté pour une caisse de vin en bois. Idéal car déjà construite et très légère. Suite et photos ici

- Là, une belle  caisse sur mesure pour une cocotte-minute "à oreilles" : 

La marmite norvégienne
But : économiser de l'énergie durant la cuisson des aliments.


" Une marmite norvégienne (encore appelé cuiseur thermos ou cuiseur sans feu) est un caisson isolant dans lequel on transfert un plat que l'on aura commencé à faire cuire sur le feu. La cuisson va se poursuivre dans le caisson isolant sans nouvel apport de chaleur, donc sans feu !
Par exemple, après avoir fait mijoté 5 minutes un bœuf bourguignon, nous coupons le feu et plaçons le récipient dans la marmite norvégienne. La préparation va terminer de cuire durant 2h30 grâce à la conservation de la chaleur et nous aurons économisé jusqu'à 75% d'énergie!
Le principe de conservation de chaleur est simple :
un grand contenant (en bois, osier, carton...) est tapissé d'un isolant (laine, chanvre, liège, papier, tissus...) ainsi que son couvercle. Cet isolant est lui-même recouvert d'une fine couche d'aluminium. L'aluminium renvoie les rayonnements (infrarouge...) et l'isolant limite les déperditions calorifiques.
L'utilisation de la marmite norvégienne demande simplement à prévoir un peu plus de temps pour la cuisson car la cuisson va être moins rapide.
La marmite norvégienne peut aussi nous permettre de conserver un plat au chaud durant des heures sans risque de le faire brûler ou de l'assécher. Vous pouvez ainsi commencer à cuire un plat le matin ou le midi, le transférer dans la marmite norvégienne et le retrouver cuit et encore suffisamment chaud pour être mangé, le soir. Elle peut aussi remplacer avantageusement une yaourtière."
Suite ici.

- Auto-construction :

Fabrication d'une "marmite norvégienne"




"...Fabriquée à partir de matériaux de récupération, voici la boîte isolante qui permet :
- de conserver pendant plusieurs heures un plat au chaud OU
- de finir la cuisson d’un plat sans apport d'énergie supplémentaire (marmite norvégienne) ; par exemple pour cuire du riz, on le porte à ébullition avec une gazinière ordinaire (ou le cuiseur solaire) et on met la marmite dans la boîte isolante où la cuisson se terminera." ( source )


- Là, un autre blog passionnant où l'on assiste à la naissance d'une marmite norvégienne avec un équipement minimal  (carton+couverture de laine+couverture de survie) pour une efficacité maximale :
" Mais qu’est- ce que vient faire la marmite dans cette histoire ? Eh bien, elle est à la base d’un processus mental de changement (et me permet en outre, de continuer les derniers articles Miam miam  où je l’avais prévue). Depuis des semaines, je réfléchissais à sa construction et me cassais la tête sur son intégration dans ma cuisine- bazar. J’y pensais constamment, cherchais des informations sur la toile : dans une caisse en bois à suspendre ? Sur roulettes ? Dans quel coin alors ? Certes, la question technique me préoccupait, j’avais néanmoins la priorité de lui trouver une place. Un processus d’estimation des volumes et surfaces s’enclencha dans ma caboche. J’essayai avec une glacière et une couverture de survie, ce ne fut guère probant. La boite en plastique ne trouvant pas sa place, je la renvoyai à la cave d’où elle venait et continuai études et estimations. En l’état, la pièce- cuisine n’avait qu’une petite place libre pour un tel objet, seulement, en hiver, elle était occupée par un autre objet de même catégorie (épisode cocasse à venir dans les chroniques Miam miam), comment faire alors ?..."
Vous le saurez en allant lire la suite ici 

- Une très belle réalisation "couture-récup'" sur ce blog :
La Marmite Norvégienne Connaissez-vous ?...
 








" (...) Une marmite à ma façon
Recyclage de carton et d'un vieux peignoir de bain"
Découvrez les autres images et le texte ici 

- Simple et peu encombrante :
 Ma marmite norvégienne " Voici ma marmite norvégienne au repos :

" (...) Au début de l'hiver, j'avais acheté ce manteau (8 euros chez Noz). Mais il était de si mauvaise qualité qu'en 1 semaine, j'y ai fait 2 accrocs. Celui qu'on peut voir sur la manche s'est produit en effleurant un bout de ferraille. Alors j'ai préféré convertir ce manteau pour un autre usage : j'ai cousu sa base pour le transformer en marmite norvégienne et ça marche très bien".
A  lire en entier  ici











- Un sympathique article à propos d'une marmite en carton  :
Cuisine équipée...

" Nous sommes dans les cartons mais pas encore dans le déménagement, qu'est-ce?

  Réponse : une "marmite norvégienne"!
"...Dans le carton, des vêtements (chauds!), mais aussi....
Une poule au pot!!!   
  Le principe : la cuisson de la cocotte a été lancée sur la cuisinière. Tout ce qui est dans la cocotte doit avoir bouilli "à coeur"; La cocotte est mise dans un carton à sa taille. Carton qui a été tapissé d'aluminium et qui a été installé dans un carton plus grand... Et entre les deux cartons, de l'isolant (ici de la vraie laine de mouton lavée pendant 2 jours dans la baignoire (...)" Suite et images ici

 - Pour l'humour... 

Le blog d'un grincheux grave

 "... Je n'ai rien contre les Norvégiennes, bien au contraire. La marmite norvégienne, à l'instar des toilettes sèches, est capable de rendre bien des services à l'humanité, l'une à l'entrée de l’œsophage, l'autre à la sortie de l'intestin. La marmite norvégienne permet de cuire sans énergie.(...)".  Suite et source de l'image ici

 










Pas de risque de confondre, pour les toilettes sèches on n'a pas besoin que ça soit super isolé, il faut juste la place pour loger un seau et une lunette de WC classiques ;-)

édit : et un tout nouveau :
Famille créative : une marmite norvégienne intégrée 


édit 31/03/2013 :
Extrait  de "La Marmite norvégienne d'Hélène" logée dans un frigo qui ne sert plus en tant que tel mais qui, étant lui-même super isolé, trouve là une reconversion inattendue ;-)



Source










" ...CONSTRUCTION : 
La plus simple : une boîte en bois ou carton de taille suffisamment grande tapissée sur toutes les parois d'un isolant souple comme une bonne grosse couverture de laine avec un couvercle isolant par dessus. Les matériaux possibles pour le corps de la marmite sont le bois, le liège, le carton, une couverture en laine, de la paille, etc. Le principe est d'assurer une isolation maximum du contenu.
 
Ma version 100% recyclage : un vieux frigo hors d'usage, dedans une caisse en carton tapissée d'isolant polystyrène de 6cm d'épaisseur (restes de l'isolation des coffres de volets roulants). On met la marmite dedans, on remplit les espaces avec un pull rétréci au lavage, on remet un plaque d'isolant devant et on ferme le frigo. Une marmite noire garde mieux la chaleur qu'une casserole en inox ou blanche." Suite de l'article ici.

- La fabrique à Marmites :
site de l’association angevine La Fabrique à Marmites. Belles MN auto-construites... (site en construction)

- La Marmite de Lyse

Source

- La Marmite  d'Hildegarde
Source


à suivre !! Comme indiqué plus haut, voir aussi mes pages Facebook et Scoop.it  où je recense des liens externes et nouveautés autour de la Marmite Norvégienne. 


jeudi 29 décembre 2011

Wonder box...


   


source des images : http://www.iwillprepare.com/index_files/WonderBox.pdf

La « wonder box » est  prévue pour garder une marmite au chaud, dans une sorte de nid douillet constitué d'un coussin creux où va se nicher le récipient et d'un autre en guise de couvercle. On trouve les explications et les patrons en anglais sur internet. (voir plus bas)
Les éléments, une fois assemblés, sont « traditionnellement » garnis de billes de polystyrène... Apparemment, cela ne pose pas de problème de dégagement d'odeurs avec la chaleur  mais on peut très bien concevoir un garnissage avec de la laine, de l'isolant en chanvre, des plumes, de la sciure, des boulettes de papier... Prévoir une fermeture éclair pour pouvoir vider et récupérer l'isolant lors du lavage de l'enveloppe. Ces « boîtes étonnantes » se logent volontiers dans un carton ou une grande corbeille, cela augmente leur efficacité et prévient les accidents. En effet, les visiteurs non avertis pourraient les confondre avec un pouf ou un gros coussin !
Vous aurez compris que je ne fais que "partager" sans avoir traduit, ni converti en cm les patrons et encore moins enfilé la moindre aiguille... Je vais essayer de tenter l'aventure/couture mais je ne garantis rien. Toute aide est bienvenue, merci d'avance.


Le pdf officiel (?) est ici 
il y a aussi un lien 
On en parle -en anglais- sur ces blogs
http://thermalcooker.wordpress.com
( une mine ce blog pour tout ce qui concerne la "cuisson sans feu")
Des pas-à-pas et compléments d'information sur ces blogs :
http://foodstorageandsurvival.com
http://preparednotscared.blogspot.com
http://preparednessadvice.com


Edit du 26/01/13 : mon appel a été entendu ! Voici le patron en français ici


jeudi 10 novembre 2011

Marmite-bidon

Pratique quand la Marmite Norvégienne attitrée est déjà occupée, ou quand on a besoin d'une plus grande cocotte...
 Dans un bidon en fer 
(ici, un emballage d'aspirateur récupéré), mettre une couverture, 
former une sorte de nid destiné à accueillir la cocotte.
Mettre un dessous de plat au fond.



Recouvrir d'un coussin ou d'un duvet


avant de refermer !

samedi 29 octobre 2011

En 1941...

Une caisse norvégienne auto-construite (Le chasseur Français, octobre 1941)
source



N°602 OCTOBRE 1941 


Pour économiser le combustible

À l’heure où la pénurie de charbon se fait cruellement sentir, où le gaz et l’électricité sont parcimonieusement distribués, chaque ménagère a le devoir de restreindre sa consommation de combustible. Le meilleur procédé pour y parvenir est d’utiliser une caisse « norvégienne », grâce à laquelle on arrive à réaliser une économie de combustible pouvant atteindre 70 p. 100 !
Tout le monde sait en quoi consiste cet appareil, qui se compose essentiellement d’une caisse doublée intérieurement d’une épaisse couche de matière isolante, avec un emplacement réservé au centre pour l’ustensile servant à la cuisson des aliments. Grâce à cette couche isolante, ce récipient conserve longtemps la chaleur qu’il a reçue sur le feu, et la cuisson des aliments continue de s’effectuer sans feu à l’intérieur de la caisse norvégienne.
Comment établir notre appareil ? Il convient de choisir d’abord l’ustensile qui sera utilisé en permanence pour la cuisson des aliments; une marmite ou un fait-tout de préférence ou tout autre récipient de forme analogue, sans queue, et muni de poignées n’offrant pas une trop grande saillie. Le meilleur, dans le genre, est la marmite à deux compartiments, ou marmite pour la cuisson à la vapeur des légumes, qui permet, tout en préparant la soupe dans le fond, de cuire en même temps dans le compartiment supérieur les légumes d’un ou de plusieurs repas. Il importe d’utiliser toujours le même ustensile, car son logement à l’intérieur de la caisse doit l’emboîter aussi exactement que possible.
La caisse de bois doit avoir 20 centimètres de plus en tous sens que l’ustensile choisi, de façon à ménager un intervalle de 10 centimètres (fig. 1), qui sera garni de la matière isolante. Celle-ci sera constituée, suivant les possibilités, de chiffons de laine, de plumes, de papier tassé ; mais notre préférence va à la sciure de bois sèche.
Nous ne dirons rien de la construction de la caisse, ni de son aspect extérieur : si le bois s’y prête, elle sera rabotée et peinte ou ripolinée ; sinon, les planches seront recouvertes d’un papier peint masquant les défectuosités, voire d’un calicot, ou d’une simple serpillière bien tendue, que l’on pourra peindre.
Il nous faut une caissette intérieure, destinée à maintenir constamment en forme le logement de notre fait-tout ou marmite ; nous choisirons pour cela un carton assez fort (celui des cartons à chapeaux ou à habits convient parfaitement). Nous le plaçons à plat et taillons un cercle à oreilles, légèrement plus grand que le fond et les anses du fait-tout ; puis, une bande de la hauteur totale de ce fait-tout, le couvercle et sa poignée compris et de longueur suffisante pour entourer complètement cet ustensile. Assemblons fond et côté de notre caissette de carton (coudre au fil de laine pour éviter les déchirures) et assurons-nous que notre fait-tout y entre aisément.
Effectuons alors la mise en place : au fond de la caisse de bois tassons une couche de sciure de 10 centimètres, posons dessus notre caissette de carton, les oreilles en diagonale (fig. 2). Tout autour, continuons à tasser la sciure jusqu’en haut, soigneusement, et sans excès, afin de ne pas faire gondoler le carton (on a intérêt à placer le fait-tout à l’intérieur pendant cette opération). Fermer l’intervalle occupé par la sciure à l’aide d’une toile cousue d’une part au bord du carton et clouée de l’autre aux parois de la caisse.
Il ne reste plus maintenant qu’à confectionner un coussin carré qui constituera la couche isolante supérieure : coussin bourré de plumes, de chiffons, voire de sciure. Notre caisse norvégienne est prête a être mise en service.
Pour l’usage, commencer la cuisson des aliments de la façon habituelle, puis, au bout d’un certain temps d’ébullition (voir tableau ci-après), retirer la marmite du feu et l’introduire dans la caisse ; recouvrir aussitôt du coussin. Il ne reste plus qu’à laisser la caisse norvégienne remplir son office ; au bout d’un temps que vous donne également le tableau, ôter le coussin, retirer la marmite, les aliments sont cuits à point, et encore tout bouillants. La durée du séjour dans la caisse peut du reste être prolongée d’une heure sans inconvénient.

jeudi 20 octobre 2011

Marmite dans la Marmite

Un essai en vacances avec les moyens du bord :
une grande caisse en bois récupérée
une vieille couverture matelassée

Le but :   ménager un espace pour une caisse en polystyrène

Cette caisse est la sœur de celle-ci (on en avait récupéré plusieurs dans la rue, devant un laboratoire d'analyses). Un compartiment, aux dimensions de la cocotte, a été ménagé  avec des plaques de bois sur lesquelles sont fixées des feuilles d'emballage de "bib" de vin. Les trois  "points" ce sont des bouchons en liège plantés au fond de façon à faire office de dessous de plat (et éviter le contact direct avec le fond). De chaque côté un vieux pull pour isoler.


Vite, on pose la cocotte bouillante avec les précautions d'usage à sa place et on recouvre d'une serviette de bain épaisse ( ça pourrait être un lainage, un pan de couverture, du moment que ça isole bien), et on referme vite le couvercle de la boîte.


 Il n'y a plus qu'à recouvrir la caisse avec la couverture et fermer le couvercle


Pas eu le temps de faire des tests poussés (ça sera pour une autre fois !) mais ce type de cocotte en fonte, pas très championne pour garder la chaleur, a vu ses capacités boostées par le dispositif. C'était vraiment encore brûlant à l'intérieur au bout de trois quatre heures. Il faudrait mesurer mais au feeling, j'ai eu l'impression que c'était plus performant que dans la caisse en polystyrène seule. A suivre !

mercredi 12 octobre 2011

Marmite norvégienne récup' et basique



Toujours la même boîte mais isolée de polystyrène et tapissée d'une feuille d'inox épaisse (y compris sur le fond).
La cocotte y entre juste !


Une vieille veste pour l'emmitoufler, le couvercle et un poids dessus...

lundi 10 octobre 2011

Avec de la sciure....

(article tiré de mon autre blog)
 Un autre exemple de "marmite", au look et de provenance récup', qui à l'usage a l'air plus performante que la précédente :



La boîte est en polystyrène... Elle faisait partie de tout un lot de ces boîtes trouvées dans une rue. Elle a été tapissée de plaques en inox - découpées dans un tambour de sèche-linge- un emplacement a été ménagé pour une cocotte ovale en fonte émaillée, pas très haute, elle convenait bien à cette boîte. Et tout autour c'est de la sciure bien tassée.


Vite, dès que la cocotte - bien fermée- pas de sciure dedans ! - est en place, une plaque d'inox par-dessus, le couvercle, plus un autre couvercle et un poids dessus !

samedi 1 octobre 2011

Dans la presse alternative...



- L'âge de Faire, septembre 2011 : Fiche pratique "la marmite norvégienne"
pdf  ici
(L'article ne mentionne pas que les images publiées dans l'article sont de Kay Wernert)

lundi 26 septembre 2011

Cuisses de pintade aux légumes d'été


Un exemple de plat avec des aliments "durs à cuire" (les cuisses de volaille) : 

Pour cette recette, j'ai commencé à 8h10 par réunir les ingrédients (tout bio et plus ou moins local) : 
2 cuisses de pintade
1 gros oignon 
3 courgettes 
1 poivron rouge 
2 tomates,
un tout petit piment frais
1 verre de riz complet (du riz rouge de Camargue)

J'ai fait revenir dans un peu d'huile d'olive l'oignon haché et les cuisses de pintade, puis j'ai baissé le feu et mis le couvercle. Pendant ce temps, j'ai détaillé les légumes. J'ai ajouté les tomates, puis le riz, les courgettes et le poivron et le piment (je le laisse entier). 
Après avoir complété avec 3 verres d'eau, salé, j'ai remis le couvercle. 
Cela m'a pris 10 minutes sans se presser. 
Le plat a été porté à ébullition et a cuit 10 minutes doucement.
Ensuite, c'est là qu'il faut regarder où se trouve le niveau de liquide, il faudrait qu'il arrive presque au niveau des aliments (rajouter un peu d'eau si besoin et reporter à ébullition).

Placer aussitôt la cocotte fermée ( là c'est une cocotte minute de récup que je ne fais pas monter en pression mais à ce stade je la verrouille) dans la marmite norvégienne.




    (couvercle d'origine et poids)

A 12 h 30, le plat était encore brûlant et tout était parfaitement cuit, à part quelques grains de riz qui n'avaient pas dû baigner assez dans le liquide, mais ce petit côté croquant n'est pas déplaisant.
Ce qu'il y a de bien avec cette forme de cuisson, c'est que les légumes ne sont pas réduits en bouillie, les saveurs sont préservées, on ne consacre que peu de temps à la cuisine ( là ça n'a pris qu'une vingtaine de minutes de cuisson sur le feu au lieu d'au moins le double en version mijotage ), on peut vaquer à ses occupations et au moment du repas, le plat est prêt !

vendredi 23 septembre 2011

Soupe au pistou

Ingrédients pour une cocotte de contenance moyenne : Un bol de haricots coco frais égrenés, assez de légumes pour remplir la cocotte : courgettes, oignons, poivrons, tomates, carottes, pommes de terre moyennes, quelques haricots verts, des gousses d'ail, des pâtes... Plus du basilic, de l'ail, de l'huile d'olive et du parmesan pour le pistou.
Au moins 2 heures avant le repas prévu, mettez l'eau à bouillir, remplissez en tenant compte du futur volume des légumes. Égrenez les haricots cocos et mettez-les à cuire en premier. Coupez finement tous les légumes et versez-les dans la cocotte, veillez à ce qu'il y ait environ 3 cm de liquide au-dessus d'eux. Salez, poivrez, refermez et faites encore 10 minutes après reprise de l'ébullition.
Ôtez du feu et placez tout de suite  la cocotte fermée dans la marmite norvégienne pour 2 heures environ.
Au moment du repas, pour les pâtes, remettez la cocotte sur le feu et ajoutez une ou deux poignées de pâtes. Pendant les 5-10 minutes nécessaires à leur cuisson, préparez le pistou : pilez du basilic, de l'ail, un peu de sel  dans un mortier en ajoutant de l'huile d'olive, certains ajoutent le parmesan râpé à ce moment-là, je préfère qu'il soit à part.
 

jeudi 22 septembre 2011

Bonnet de marmite au crochet


Après celui en feutrine pour la petite cocotte, la familiale a eu droit elle aussi à son bonnet.
Avec des restes de laine, j'ai confectionné une grosse pelote constituée de trois ou quatre pelotes reliées entre elles.
Ici, pour une cocotte-minute de grande taille, à l'oreille cassée, j'ai récupéré une dizaine de pelotes pour constituer quatre pelotes de quatre à six brins de laine selon l'épaisseur des laines récupérées.

Explications : avec un crochet adapté aux laines épaisses (n° 10 ou plus selon l'épaisseur), former une chaînette* qui fasse  le tour de la cocotte. Continuer en mailles coulées* jusqu'à la hauteur nécessaire (prévoir un peu de marge).

Pour le couvercle former un cercle en augmentant les mailles au fur et à mesure en fonction de la forme.
 

Assembler l'ensemble par une solide couture, et voilà ! 


N'étant pas très douée en crochet, j'ai visé l'efficacité; le résultat est assez grossier mais le côté bariolé et rustique ne me déplaît pas ;-)
Bien fermer le couvercle et procéder avec prudence pour enfiler le bonnet. Cocotte bien assurée sur un dessous de plat ou une table en bois. Comme pour le bonnet en feutrine, c'est tiède quand on pose la main de dessus (même plus qu'avec la feutrine d'ailleurs à cause des trous sans doute), la chaleur n'est donc pas très bien conservée.
On pourrait aussi envisager de le doubler. 
C'est cependant suffisant pour cuire et garder au chaud un plat qui aura été démarré sur le feu une ou deux heures avant. 
Il faut dire que la cocotte-minute en inox est déjà championne par elle-même pour conserver la chaleur; de plus, son couvercle qui ferme bien évite les accidents de renversement. Inutile de la faire monter en pression ou alors arrêter dès que ça siffle ( la mienne, de récup', serait bien incapable de le faire).

* Pour les mailles, il y a des bonnes explications ici

dimanche 11 septembre 2011

Bonnet de cocotte


À défaut de Marmite Norvégienne proprement dite (caisse, isolation et tout...), on peut très bien se contenter d'un...bonnet ! Il en existe des tout prêts. Pour en réaliser un « sur mesure » et emmitoufler une petite cocotte en fonte qui ne sert que quand on est juste deux, je me suis inspirée de ce blog : http://chantal35.canalblog.com (merci Chantal!)

Explications de base ( il ne sera pas difficile de faire plus joli que ce que j'ai réalisé) : découpez une bande de papier qui fasse le tour de votre récipient. Pour le dessus, servez-vous du couvercle pour tracer son contour. Étalez votre tissu (polaire, feutrine... en plusieurs épaisseurs), maintenez vos patrons dessus et découpez le tissu en débordant largement des patrons, surtout pour la hauteur du tour de la cocotte. 

Avec une grosse aiguille et du fil enfilé en double, assemblez le tour de la cocotte en laissant assez de tissu à rabattre sous le dessous de plat, puis cousez le dessus.
Là, avec plusieurs épaisseurs de feutrine ( un grand tissu replié en plusieurs fois, ça a donné 8 épaisseurs si je me souviens bien), je n'ai pas cherché à réaliser quelque chose de délicat : coutures grossières mais efficaces.

Attention aux risques de brûlures en cas de manipulations maladroites ! Toujours bien fermer le couvercle avant d'enfiler le bonnet sur la cocotte posée sur un support en liège ou en bois, et procéder prudemment pour couvrir la cocotte aussitôt ôtée du feu.
L'extérieur est tiède quand on pose la main dessus (signe que la chaleur s’échappe allègrement) mais les plats démarrés sur le feu selon le principe de la Marmite Norvégienne finissent de cuire et se gardent chauds au moins une heure, qui qui est déjà pas mal pour un équipement minimal ! Si cela ne permet pas de conserver le plat chaud aussi longtemps que certaines caisses bien isolées, c'est parfait pour cuisiner une bonne heure en avance, vaquer à d'autres occupations, et trouver votre plat tout prêt pour le repas;-)

Si l'on ne se sent pas de coudre, un pull en laine fait l'affaire ( voir ) ou pourquoi pas, comme sur ce blog, une doudoune reconvertie en « Marmite » ?!