Qu'est-ce qu'une Marmite Norvégienne (MN) ? Voir la fiche qui explique l'essentiel ici (clic)
Nouveau : Recettes et astuces des ami(e)s du blog : livret téléchargeable ici
- Brochure "militante" pour faire connaître la MN : ici (en construction)

En cas de pb avec le.com :
marmite-norvegienne.com =

http://www.marmite-norvegienne.blogspot.fr Ne pas tenir compte de l'annonce "ce site n'est pas sécurisé" c'est juste que je n'arrive pas à faire la manip pour appliquer le https !!
Affichage des articles dont le libellé est Astuces cuisson sans feu. Afficher tous les articles
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vendredi 4 juin 2021

La Marmite Norvégienne en vidéo

 Une vidéo parfaite pour expliquer ce qu'est une marmite norvégienne. Tout y est très bien expliqué et à la portée de tous pour un prix de revient quasi nul. Bravo et merci à Violaine du site Violaine.kitchen  (partie "cuisson éco ici )



vendredi 5 juillet 2019

Des plats idéaux pour la cuisson thermos et solaire

Thérèse, une fidèle lectrice du blog (voir sa MN ou comme elle l'appelle, son "cuiseur thermos" ici ) qui milite activement au sein de l'association Bolivia Inti Sud Soleil (BISS), m'a fait part de sa dernière découverte : des petites marmites en porcelaine qu'on peut trouver à Saint Yrieix ou sur le net  ici

Lapin cuit à la Marmite Norvégienne (ou cuiseur thermos)
Pommes de terre

Riz

Semoule

Tôt fait 
Cela fait des années que j'utilise divers récipients dans mes cuiseurs thermos : de la fonte d'aluminium, qui n'est pas terrible, à la vraie fonte qui garde si bien la chaleur. Mais ceux que je viens de découvrir les dépassent. Légers, ils ont une super inertie. Il s'agit de petites marmites en porcelaine, achetées chez Samie à Saint Yrieix (Haute Vienne) dans la rue du marché, en face de la librairie Les Oiseaux Livres et de la non moins célèbre épicerie de madame Aguiléra : une véritable caverne d'Ali Baba pour qui aime cuisiner avec des ingrédients bons et bios.
L'extérieur est noir, l'intérieur blanc. Le couvercle est aussi en porcelaine, percé d'un tout petit trou d'évacuation de la vapeur, mais cela ne gène pas la cuisson thermos. Seul celui de la taille moyenne a un couvercle en verre. En plus, je peux les utiliser dans le cuiseur solaire, surtout la plus grande qui est plate, qui est vraiment idéale ! Diamètres intérieurs : 9 cm, 13 cm, 17 cm. 
Pour savoir s'il y a un magasin près de chez vous : 
Et les marmites dont je parle sont en page marmites individuelles du catalogue : http://porcelainesmpsamie.fr/nos-produits/catalogue

Le "Tôt Fait" a cuit dans le cuiseur solaire, mais ça montre la taille du plus petit.

Merci Thérèse pour le partage ! 

jeudi 29 juin 2017

Comparatif de cuissons



Stéphanie m'envoie une série de photos de cuissons de cuisses de poulet à la MN ou classiques :
Stéphanie : - je cuis par ex des cuisses de poulet ainsi: les rissoler, ajouter du liquide et des épices, porter à ébullition, mijoter 20min, placer en MN 1h ou 2h, éventuellement ressortir le plat, re bouillir, re mijoter, re MN.
Au final le poulet est bien cuit, la viande se détache toute seule des os.

Cuissons MN :


Cuissons classiques :



Merci Stéphanie, MN ou pas c'est toujours apprécié, sauf qu'avec la MN l'énergie est épargnée ;-)

lundi 8 septembre 2014

La cuisson des légumes secs en MN

Les conseils de Stéphanie : 

La cuisson en MN s'applique particulièrement bien aux légumes secs : haricots / pois chiches / ... D'abord il faut faire tremper les légumes secs 12h ou maximum 24h. 100 g de légumes secs donneront de 300g à 400g de légumes regonflés.

 
Pour donner un bon goût aux pois ou haricots, préparer un assortiment de plantes aromatiques que l'on glisse dans un œuf à thé*. Ce sera plus facile à récupérer en fin de cuisson.

 
Placer l'oeuf à thé dans la casserole, ajouter les pois/haricots rincés, couvrir d'eau. Ne pas saler. Fermer le couvercle, porter à ébullition. A partir de l'ébullition, compter 15 à 30 min de mijotage avant de placer en MN pour quelques heures. 

 
Quand les haricots sont cuits, égoutter (on peut garder l'eau de cuisson aromatisée pour une soupe ou une sauce). 


Vos haricots sont prêts pour être cuisinés comme vous le voulez : en salade, mijotés, en soupe ...

Si on veut en conserver au frigo, les couvrir d'eau, la conservation sera prolongée.
On peut aussi en faire de grande quantité et stériliser au sortir de la MN, quand tout est encore chaud.


Les avantages de la MN :

- Le temps de cuisson est divisé par 3 ou 4.
- Dès que la casserole est en MN, il n'y a plus rien à surveiller.
- Les légumes prennent le goût des plantes aromatiques, ce que l'on ne trouvera jamais dans les légumes en bocal / boite.
- Contrairement à la cocote minute, la MN permet de cuire une toute petite quantité. Ici les 400g de haricots réhydratés ont cuit dans à peine 1/2L eau.
- Avec une MN et un tout petit peu d'organisation, les légumes secs ne donnent pas beaucoup plus de travail que ceux en boite. Ils seront par contre 2 à 4 fois moins chers.



* (cerise) Quelle bonne idée -et quelle jolie expression ! Pour prévenir les désagréments des légumineuses, j'utilise la sauge ou une algue kombu. Concernant les temps d'ébullition des légumineuses, c'est question de goût, pour moi c'est au minimum 30 minutes de mijotage, sinon je trouve que mes haricots restent trop fermes.


jeudi 20 février 2014

Marmite Norvégienne de randonnée



La MN repliée et le nécessaire à gaz (source de l'image )

La MN de randonnée (piétonne / cycliste) de Janny :

Un petit résumé de ces pages en néerlandais (merci Alex !) :
En randonnée, Janny voulait économiser les bonbonnes de gaz, pour éviter le poids et les allongements de parcours pour trouver ces bonbonnes. Sa solution a été la fabrication d'une MN de randonnée, tout juste adaptée à la casserole.
Les plus :
- Quand le premier plat est dans la MN, elle peut utiliser l'unique bec de gaz pour la seconde casserole.
- La MN permet de tenir la gamelle sans se brûler.
- Au bivouac, la MN repliée sert d'oreiller.

L'isolation est en polyester de 2cm, le fond, le dessus et le tour sont 3 éléments séparés.
Le tour est fermé par une bande auto-agrippante.
Voici comment Janny se sert de sa MN : site en néerlandais, voir les photos en bas de page

Si vous souhaitez vous en inspirer, les photos de la fabrication sont ici : site en néerlandais, voir les photos en bas de page


Janny a aussi fabriqué une MN pour la maison
, voyez ici comment : site en néerlandais, voir les photos en bas de page

Janny a baptisé la MN de randonnée: "Travel Happy", et celle de la maison "Home Happy"
Cela fait penser à la " wonder box "  en plus facile (?) et en tous cas moins encombrant. Bravo Janny !

- édit juin 2014 (précisions d'une lectrice fidèle du blog qui comprend le néerlandais) :
en résumé :
-  La MN version randonnée :
 http://www.happykoken.nl/travel-happy/
 * La version maison
 http://www.happykoken.nl/home-happy-2/
 * possibilité de commander une MN sur mesure. Le prix mentionné est "expédition en Hollande inclus"
 http://www.happykoken.nl/bestellen/
 * une page  particulièrement intéressante : des recettes de cuisine de randonnée, ou comment se débrouiller avec un seul bec de gaz et 1 MN. C'est pas parce qu'on a une cuisine plus que basique qu'on ne mange que de la soupe minute.
 http://www.happykoken.nl/recepten-voor-onderweg/
 * la page : faites la MN vous même est encore en construction
 http://www.happykoken.nl/gebruik/

 Et une info de taille pour les randonneurs qui veulent voyager léger: un repas complet, du thé et du café tous les jours; un bec de gaz, un mini-paravent, une MN "Happy" et une seule bonbonne de 450g pour une randonnée de 2 personnes pendant 7 jours.

dimanche 27 janvier 2013

Echanges d'astuces entre adeptes de la marmite norvégienne



Voici, avec leur aimable autorisation, quelques échanges avec deux amies virtuelles qui vous éclaireront sur les usages et astuces liés à la Marmite Norvégienne... (je réponds en italiques)

A : Personnellement, j’utilise la cuisson en MN depuis 3-4 ans, 2 à 3 fois par semaine.
Même rythme à peu près pour moi, je n'ai pas toujours le réflexe MN quelque temps à l'avance, certains plats ne s'y prêtent pas (au four ou très rapides sur le feu) et puis il y a des repas tout crus, et en hiver il y a aussi la concurrence du poêle à bois sur lequel on peut faire mijoter sans culpabiliser et l'été le four solaire prend le relais...

A : J’y fais des yaourts, des cuissons à l’eau (pdt), du riz, des œufs durs, des légumes bouillis, des soupes.
Ma MN est super isolée et moulée à la forme de la casserole. Mes plats tiennent au chaud au moins 6 heures (je dois les prendre avec des gants).
J'ai utilisé parfois un thermomètre qui mesure la température dans le récipient (une vieille cocotte-minute), placé dans la MN. (sonde qui passe juste par le trou de la vapeur) Chez moi c'est 97°C pour l'ébullition. Après 3-4 heures la température tombe à 70°C. Impecc' pour le repas !

A : Le meilleur accessoire de la MN, c’est la minuterie.
Je cuisine à l’électricité, et à cause de l’inertie thermique j’avais parfois des plats débordants.
Puisque globalement je cuis souvent les mêmes plats, j’ai noté de quelle quantité a besoin quelle casserole, quelle puissance, combien de temps, et j’ai un petit tableau récapitulatif à la cuisine.
Je me permets même le luxe de quitter la cuisine avec des plats sur le feu… avec la minuterie en poche.
 Merci A. pour ces détails, ça peut être utile à ceux qui n'ont pas d'autre alternative que l'électricité. Je cuisine au gaz et quand j'ai affaire à une cuisinière électrique ou autre je suis perdue.

A : J’ai donné ma cocotte minute, parce qu’elle ne rentre pas dans ma MN, elle est restée inutilisée pendant 2 ans.
Moi je l'ai gardée en tant que récipient qui ferme super bien. Je ne m'en servais pas en tant que cocotte-minute, le joint est foireux mais ça ferme efficacement.

A : L’avantage d’une cuisson en MN sur la cocote-minute, c’est :
Pas de joints à remplacer
Vaisselle plus facile car rien n’attache
Pas de plat trop cuits
Pas de bruit… (la cocotte siffle, et comme elle produit de la vapeur la hotte fonctionne. Avec la MN, c’est le calme absolu)
Oh la la mais tu as une hotte "intelligente" !  En tous cas, la hotte consomme de l'électricité, avec la MN elle est au chômage technique.

A : Possibilité de cuire une plus grande quantité en une seule fois (un chou, il me fallait le cuire en 2 ou 3 fois dans la cocotte. Avec ma grande casserole dans la MN, je peux faire le tout en une fois)
= moins de temps passé en cuisine.
Quand j’ai des légumes qui flottent (maïs, haricots princesses, chou), je pose une assiette au-dessus du tout, et mets de l’eau jusque au-dessus de l’assiette.
Bon à savoir ! En effet, moi ça ne me dérange pas mais selon les plats et les goûts ça peut être embêtant car les légumes qui surnagent peuvent être moins cuits que les autres dessous.

C : Pour ce qui est du "poids" pour maintenir les aliments dans l'eau, chez moi, c'est le panier vapeur de la cocotte minute (et pas une assiette), qui est du même diamètre que la cocotte en fonte. Et comme le panier en inox est léger, il est "lesté" avec un truc en verre : je sais pas comment ça s'appelle, une sorte de disque en verre que l'on doit mettre au fond du lait que l'on fait bouillir pour ne pas que ça déborde. Truc récupéré chez ma grand mère y'a des années, qui a trouvé une vraie utilité avec la MN!!!
Un anti monte lait. Bonne idée !

C : Si tu fais vraiment un bouillon avec des légumes - donc beaucoup d'eau - les légumes qui ont tendance à flotter seront moins cuits en surface : on ne mélange pas, ça ne bout pas donc ce n'est pas "agité" par les remous... En plaquant tout dans le fond avec un poids, la cuisson est plus homogène il me semble.
Ceci dit, j'ai vraiment l'impression qu'avec une assiette, on aura moins de circulation aussi des saveurs. Donc, caricaturalement, de l'eau au dessus de l'assiette, du bouillon en dessous. D'où le panier vapeur et le poids, chez moi !

Merci, je vais tester à l'occasion mais c'est rare que je fasse du bouillon de légumes. J'ai tendance à bien remplir.

A : Ce que je ne fais pas en MN :
Faire lever du pain (parce que je ne fais pas de pain)
Cuire des pâtes 
Idem, ça ne vaut pas la peine, pour des pâtes blanches, il suffit d'attendre la reprise de l'ébullition, de mettre un couvercle et de couper le feu. 5 minutes après c'est cuit.

C : Deux mini-variantes:
Pour les yaourts et le pain, je mets dans la MN une bouillotte métallique pleine d'eau chaude (en galvanisé je pense, bouchon en cuivre, en forme de gros galet... le truc classique qu'on trouve en brocante, ou chez Emmaus bien sûr)

Quand je fais des yaourts, en fait c'est plutôt un gros yaourt dans un grand bocal, je le planifie de façon à profiter de la place toute chaude du plat du repas du soir et le lendemain c'est prêt.
A : Cuire des chicons (ça y est, on a deviné que je suis belge), ils restent croquants, et croquant c’est pas bon.
;-)
A :  Jusqu’à maintenant, le riz que je cuis n’est pas au point. Je persévère.
Je me demande si ça ne vient pas des qualités de riz. Je ne fais quasi jamais de riz complet, c'est toujours trop cuit ou pas assez et le goût ne m'enchante pas. Par contre, pour le riz blanc ou 1/2 complet je maintiens l'ébullition 5 minutes, coupe le gaz et laisse 5 minutes sous le couvercle (on peut mettre un torchon sous le couvercle).
A : J’ai essayé les laits végétaux, mais le goût ne me plait pas.
J’utilise parfois la MN pour transporter des plats chaud, pas en pique-nique, mais si on va manger en famille par ex.
C'est un de ses usages commerciaux : pour les avions, l'armée... Cela peut rendre service en pique-nique si l'on tient à manger chaud, mais attention au poids, ça fait lourd à transporter s'il faut marcher...
A suivre et au plaisir de vous lire et d'échanger !

dimanche 29 juillet 2012

Quand il fait trop chaud pour cuisiner

La Marmite Norvégienne est toujours et même plus encore que d'habitude notre amie. Plus besoin de surchauffer la cuisine avec de longues cuissons !
Quand les températures ambiantes extérieures sont élevées, j'ai noté qu' il y avait  moins de déperdition de  la chaleur dans la caisse isolante qu'en hiver. Le plat se conserve chaud plus longtemps.
Moins de chaleur dans la maison en été, c'était d'ailleurs un argument en faveur de la marmite norvégienne dans les années trente où on avait un peu oublié les restrictions draconiennes de la Grande Guerre, époque où la marmite norvégienne a connu sa période de gloire.
Voir par exemple cet article extrait du Magazine scientifique illustré de l'instituteur. Travail manuel, sciences expérimentales, cinéma. N°6 Mars 1932. p.209  où les explications pour la construction et l'utilisation de la Marmite Norvégienne sont toujours d'actualité, sauf pour les temps de séjour dans la caisse : 5 heures c'est beaucoup, attention au seuil critique de température : en dessous de 63°C. les bactéries commencent à se développer... Si l'on ne risque rien à le laisser 2 ou 3 heures dans la caisse isolante ( où la température tombe en général autour de 70°C.) il n'est pas prudent de laisser le plat refroidir trop longtemps. Si le plat a trop attendu et qu'il n'est pas brûlant, il vaut mieux le refaire bouillir.

Image extraite de : Sciences appliquées-écoles de filles (P.E Tardieu-G.Dumesnil-J.Haumesser-M.Ellès) Librairie Istra.1938.

Les adeptes du four solaire (encore un moyen d'économiser l'énergie et de ne pas surchauffer sa cuisine !) pourront l'utiliser comme Marmite Norvégienne : quand le soleil décroît, si l'on met un volet sur la vitre et qu'on emmitoufle sommairement le récipient dans un lainage, le plat se gardera au chaud jusqu'à l'heure du repas. (respecter les précautions d'usage données plus haut).


vendredi 17 février 2012

Marmite norvégienne en couette

(d'après cet article de  mon blog simplicite-culinaire.com)
Petit souvenir de vacances... A l'intérieur de ce baluchon,  une cocotte avec de la daube à la provençale* continue de mijoter... c'est un peu le degré zéro de la marmite norvégienne.
Faute d'un caisson approprié à l'époque,  j'avais mis la cocotte bien fermée dans une couette,  en procédant ainsi :
sur la table, j'ai disposé une grande nappe, dessus, j'ai prévu une ficelle dépassant la nappe, sur la ficelle, j'ai étalé une couette, sur la couette, j'ai posé une serviette de bain, et dessus j'ai placé la cocotte à peine ôtée du feu.
J'ai bien replié la serviette sur la cocotte (bien fermée évidemment), puis je l'ai enveloppée comme j'ai pu dans la couette, je me suis servie de la ficelle pour bien emballer le tout, et pour finir, j'ai maintenu l'ensemble en nouant les pans de la nappe.
C'est un système un peu encombrant, mais bien aussi  efficace que le caisson (le baluchon n'était pas chaud, la chaleur était donc bien conservée à l'intérieur).L'avantage c'est que ça peut dépanner occasionnellement et convenir pour de grandes cocottes (ça évite de se construire une marmite norvégienne en bois ou autre) et, pourquoi pas, en hiver, après usage, la couette pourrait même réchauffer le lit ! Il est attesté que ça se faisait d'ailleurs dans les campagnes de placer, avec les précautions d'usage, la soupe sous l'édredon. En continuant de cuire, elle réchauffait le lit pour la nuit...


*J'avais profité d'une vente de viande à la ferme pour cuisiner une daube simplifiée : de mémoire,  j'ai fait mariner une nuit  la viande dans du vin rouge bio avec des oignons hachés et des aromates, le lendemain, j'ai coupé une carotte ou deux en rondelles, j'ai fait revenir les morceaux de viande égouttés dans un peu d'huile d'olive et un oignon en tranches fines, j'ai rajouté la marinade et les carottes,  une tomate bien mûre  pelée et  épépinée, du poivre, du sel, de la sauge parce ça poussait non loin, j'ai attendu que ça bouillonne et laissé une dizaine de minutes cuire à feu doux, à couvert, puis hop dans la marmite norvégienne improvisée ! Je l'ai servie avec des pommes de terre cuites à l'eau, et le lendemain avec des pâtes.




jeudi 22 septembre 2011

Bonnet de marmite au crochet


Après celui en feutrine pour la petite cocotte, la familiale a eu droit elle aussi à son bonnet.
Avec des restes de laine, j'ai confectionné une grosse pelote constituée de trois ou quatre pelotes reliées entre elles.
Ici, pour une cocotte-minute de grande taille, à l'oreille cassée, j'ai récupéré une dizaine de pelotes pour constituer quatre pelotes de quatre à six brins de laine selon l'épaisseur des laines récupérées.

Explications : avec un crochet adapté aux laines épaisses (n° 10 ou plus selon l'épaisseur), former une chaînette* qui fasse  le tour de la cocotte. Continuer en mailles coulées* jusqu'à la hauteur nécessaire (prévoir un peu de marge).

Pour le couvercle former un cercle en augmentant les mailles au fur et à mesure en fonction de la forme.
 

Assembler l'ensemble par une solide couture, et voilà ! 


N'étant pas très douée en crochet, j'ai visé l'efficacité; le résultat est assez grossier mais le côté bariolé et rustique ne me déplaît pas ;-)
Bien fermer le couvercle et procéder avec prudence pour enfiler le bonnet. Cocotte bien assurée sur un dessous de plat ou une table en bois. Comme pour le bonnet en feutrine, c'est tiède quand on pose la main de dessus (même plus qu'avec la feutrine d'ailleurs à cause des trous sans doute), la chaleur n'est donc pas très bien conservée.
On pourrait aussi envisager de le doubler. 
C'est cependant suffisant pour cuire et garder au chaud un plat qui aura été démarré sur le feu une ou deux heures avant. 
Il faut dire que la cocotte-minute en inox est déjà championne par elle-même pour conserver la chaleur; de plus, son couvercle qui ferme bien évite les accidents de renversement. Inutile de la faire monter en pression ou alors arrêter dès que ça siffle ( la mienne, de récup', serait bien incapable de le faire).

* Pour les mailles, il y a des bonnes explications ici

dimanche 11 septembre 2011

Bonnet de cocotte


À défaut de Marmite Norvégienne proprement dite (caisse, isolation et tout...), on peut très bien se contenter d'un...bonnet ! Il en existe des tout prêts. Pour en réaliser un « sur mesure » et emmitoufler une petite cocotte en fonte qui ne sert que quand on est juste deux, je me suis inspirée de ce blog : http://chantal35.canalblog.com (merci Chantal!)

Explications de base ( il ne sera pas difficile de faire plus joli que ce que j'ai réalisé) : découpez une bande de papier qui fasse le tour de votre récipient. Pour le dessus, servez-vous du couvercle pour tracer son contour. Étalez votre tissu (polaire, feutrine... en plusieurs épaisseurs), maintenez vos patrons dessus et découpez le tissu en débordant largement des patrons, surtout pour la hauteur du tour de la cocotte. 

Avec une grosse aiguille et du fil enfilé en double, assemblez le tour de la cocotte en laissant assez de tissu à rabattre sous le dessous de plat, puis cousez le dessus.
Là, avec plusieurs épaisseurs de feutrine ( un grand tissu replié en plusieurs fois, ça a donné 8 épaisseurs si je me souviens bien), je n'ai pas cherché à réaliser quelque chose de délicat : coutures grossières mais efficaces.

Attention aux risques de brûlures en cas de manipulations maladroites ! Toujours bien fermer le couvercle avant d'enfiler le bonnet sur la cocotte posée sur un support en liège ou en bois, et procéder prudemment pour couvrir la cocotte aussitôt ôtée du feu.
L'extérieur est tiède quand on pose la main dessus (signe que la chaleur s’échappe allègrement) mais les plats démarrés sur le feu selon le principe de la Marmite Norvégienne finissent de cuire et se gardent chauds au moins une heure, qui qui est déjà pas mal pour un équipement minimal ! Si cela ne permet pas de conserver le plat chaud aussi longtemps que certaines caisses bien isolées, c'est parfait pour cuisiner une bonne heure en avance, vaquer à d'autres occupations, et trouver votre plat tout prêt pour le repas;-)

Si l'on ne se sent pas de coudre, un pull en laine fait l'affaire ( voir ) ou pourquoi pas, comme sur ce blog, une doudoune reconvertie en « Marmite » ?!